1. |
Promesse I
01:43
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2. |
Révolution
04:05
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C’est la même chose
C’est les mêmes gens autour
C’est la même dose
Qui me mène aller-retour
C’est le même verre
Que je ne boirai pas
C’est le même rêve
Celui dont je ne me souviens pas
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
C’est le même garçon
Qui fera semblant comme moi
C’est les mêmes larmes
Que je blâmerai sur le froid
C’est la même honte
La même absurdité
Faire comme supposé
Aimer le sexe opposé
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
C’est les mêmes mannequins
Nus sur mon téléphone
Et c’est le même vide
Il n’y a plus personne
C’est la même crowd
Ce n’est rien de nouveau
La même chanson
Qui ne jouera pas à la radio
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
J’ai besoin d’une révolution
Besoin d’une révélation
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3. |
Ça va
03:34
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J’ai menti la tristesse n’est pas qu’une saison
Ça m’entoure et je ne sais pas très bien nager
Parfois j’ai peur de sortir de la maison
Je vois les appels mais je laisse sonner
Ce n’est pas la première fois
Que je sens le vide en moi
Ce n’est pas la première fois
Que je mens quand je dis que ça va
Quand je dis que ça va
Et peut-être qu’on vit dans une simulation
Je ne démêle pas toujours le vrai du faux
Parfois j’ai peur de ne pas être aussi bon
À faire semblant que le monde est beau
Ce n’est pas la première fois
Que je sens le vide en moi
Ce n’est pas la première fois
Que je mens quand je dis que ça va
Quand je dis que ça va
La douleur ne ramène pas à la raison
Le futur n’est pas ce qu’on nous a promis
Parfois j’ai peur de répondre à la question
Je ne sais pas toujours qui je suis
Ce n’est pas la première fois
Que je sens le vide en moi
Ce n’est pas la première fois
Que je mens quand je dis que ça va
Quand je dis que ça va
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4. |
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Les saisons se confondent
Je les suis à la lettre
J’ai aussi fais la promesse
De ne plus rien te promettre
Tu souris et tu dis
Que c’est comme ça par ici
On n’est qu’un coup de pinceau
Dans la toile d’un génie
D’un génie
Insoumis
Tu ne restes jamais longtemps au même endroit
Mais toi et moi
On voit ce que les autres ne voient pas
Je vois défiler en couleur
Tes répliques karaoké
Non, je n’ai plus peur
Tu aimes bien m’entendre chanter
Pendant que la terre tremble
Je ris à répétition
Je sais que l’enfer est pavé
De bonnes intentions
De bonnes intentions
Insoumis
Tu ne restes jamais longtemps au même endroit
Mais toi et moi
On voit ce que les autres ne voient pas
On n’est qu’un coup de pinceau
Dans la toile d’un génie
D’un génie
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5. |
Couvre-feu
05:15
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Je marche sans m’arrêter
Il est 2h bientôt
J’ai trop de questions
Et si peu de mots
Je défie la beauté
Mais le désastre m’appelle
Le sort est jeté
La nuit me prête ses ailes
Au diable le couvre-feu
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
Ma peine fait bien ce qu’elle veut
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
Sur les murs de la ville
Lentement j’aperçois
Des visages de dérives
Qui se moquent de moi
Le quartier brûle encore
Mais moi je ne fais rien
Cette chaleur qui m’entoure
Me fait du bien
Au diable le couvre-feu
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
Ma peine fait bien ce qu’elle veut
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
Ma finale est imparfaite
Je n’ai plus besoin de ces allumettes
Ma finale est imparfaite
Je n’ai plus besoin de ces allumettes
Au diable le couvre-feu
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
Ma peine fait bien ce qu’elle veut
Je ne dormirai pas ce soir
Je ne dormirai pas ce soir
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6. |
Promesse II
01:07
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7. |
2m
03:41
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La symphonie des voitures
Ne joue plus à ma fenêtre
Elle a pris avec elle
Tout ce que je croyais être
Les avions dans le ciel
Vont terminer dans l’océan
Je veux effacer les heures
Dans l’insomnie qui m’attend
Plus rien ne sera pareil
Entre l’ivresse et le sommeil
Ce monde n’attend plus rien de nous
Plus rien ne sera pareil
Mais je sens mon coeur qui s’éveille
À deux mètres de tout
Je fais un sourire aux gens
Sur le balcon d’à côté
Ils jasent d’amour et d’argent
Je les supplie de continuer
J’improvise comme je peux
Dans le vide qui existe
Si le silence est d’or
Je n’ai jamais été aussi riche
Plus rien ne sera pareil
Entre l’ivresse et le sommeil
Ce monde n’attend plus rien de nous
Plus rien ne sera pareil
Mais je sens mon coeur qui s’éveille
À deux mètres de tout
Je donnerais tout, je donnerais tout
Pour dormir près de toi
Je donnerais tout, je donnerais tout
Plus rien ne sera pareil
Entre l’ivresse et le sommeil
Ce monde n’attend plus rien de nous
Plus rien ne sera pareil
Mais je sens mon coeur qui s’éveille
À deux mètres de tout
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8. |
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Encore une heure et rien n’a bougé autour de moi
Même les esprits ont cessés de passer par là
Je sombre dans la bêtise mais je reste élégant
Je fais la cour aux murs de mon appartement
Je revois un à un les garçons que j’ai aimés
Simplement pour une heure ou pour l’éternité
Je cède à la noirceur qui envahit mon corps
Ça ne sert à rien de jouer au plus fort
Dans une journée qui ne finit pas
Dans une journée qui ne finit pas
Encore une heure et rien n’a bougé autour de moi
Même le soleil a cessé de passer par là
Des milliers de diamants brisés tombent du toit
Une allure de déjà-vu qui ne me quitte pas
Si je reste sage, si je reste patient
Peut-être que demain se dessinera autrement
Entre la mélancolie, les pleurs et le rire
Je me suis pris au jeu de vouloir tout reconstruire
Dans une journée qui ne finit pas
Dans une journée qui ne finit pas
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9. |
Maladresse
03:19
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L’automne est revenu, il fait déjà froid
Le vent parle une langue que je ne connais pas
Je n’ai qu’un vieux sofa, un vin de dépanneur
Je suis un peu discret mais je n’ai rien d’un amateur
Tes lèvres de whisky ont eu raison de moi
Tu viens consoler tout ce que je ne suis pas
La brume de tes yeux est celle que je préfère
Je t’ai fait une place dans mon vocabulaire
Tu es ma maladresse
L’ivresse et le mal à la fois
Tu es ma maladresse
Mais je t’aime bien, je crois
Tu me dis que j’essaie encore trop de plaire
Les boomers sont toujours un peu en colère
La lune nous injure mais la nuit sera longue
Un de ces jours ce sera nous les rois du monde
Tu es ma maladresse
L’ivresse et le mal à la fois
Tu es ma maladresse
Mais je t’aime bien, je crois
Au bout d’une ruelle je te prends par le cou
Les passants nous regardent, je crois qu’ils sont jaloux
Sommes-nous encore beaux ou sommes-nous déjà vieux
Tu crains le temps qui passe, tu me ressembles un peu
Tu es ma maladresse
L’ivresse et le mal à la fois
Tu es ma maladresse
Mais je t’aime bien, je crois
Tu es ma maladresse
Et j’y revient chaque fois
Tu es ma maladresse
Mais je t’aime bien, je crois
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10. |
La fin du monde
03:25
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De ton balcon
On voit le dernier des passants
La ville s’est vidée
Les fantômes prennent leur temps
Je ne sais pas si c’est le vin
Ou les regards que tu me lances
Mais j’ai envie de t’aimer
Jusqu’aux conséquences
On regardera tomber le ciel
Aussi longtemps que tu voudras
Si ce soir c’est la fin du monde
Viens le finir avec moi
Tant de choses que je voudrais
Fuir comme avant
Un panneau en bas sur la rue
Dit : « Le futur est maintenant »
Plus la soirée avance
Et moins je me tiens debout
Je suis jaloux de la lumière
Qui s’éteint sur tes joues
On regardera tomber le ciel
Aussi longtemps que tu voudras
Si ce soir c’est la fin du monde
Viens le finir avec moi
On regardera tomber le ciel
Aussi longtemps que tu voudras
Si ce soir c’est la fin du monde
Viens le finir avec moi
Si ce soir c’est la fin du monde
Viens le finir avec moi
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Éric Charland Montreal, Québec
Éric Charland revient avec Maladresse, son premier album complet qui entrelace une poésie clair-obscur aux guitares vaporeuses, synthés et batteries tranchantes. Issu d’une influence pop-indie britannique, Maladresse résonne comme le parfait écho d’une nouvelle réalité, où la solitude et l’amour inclusif (LGBTQ+) font partie d’un passage obligé. ... more
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